Aujourd'hui, nous quittons Trondheim à 10
H sous un ciel pratiquement dégagé. C'est vraiment le printemps
:o))
En début d'après-midi, une annonce (en français...
:o)) sur la sono du bord nous appelle. Nous sommes environ une vingtaine
de passagers désirant visiter la passerelle. Carte magnétique
et code sont nécessaires pour y accéder.
Première surprise... pas de barre mais un minuscule joystick à portée de main du pilote assis dans un fauteuil sur-élevé. Le centre de la passerelle ressemble un peu à une cabine de pilotage d'avion, en plus grand bien sûr : des écrans et des boutons ou manettes partout, 2 fauteuils.
En fait, en temps normal, la personne présente ne fait
que surveiller que tout se passe bien. Sur un écran on voit la route
tracée et la progression, juste sur cette ligne, du navire grâce
aux GPS, ordinateurs, etc... Mais à l'arrière de la passerelle,
il y a quand-même une table à carte avec carte, crayons à
papier, taille-crayons, gomme, etc.. entre les écrans, souris et
claviers.
Sur l'écran du radar, des échos signalent les bâteaux (chalutiers, petits cargos, bacs) bien avant que nous ne les apercevions.
Quand le M/S Nordnorge rattrape un chalutier de 20 m environ (en fait c'est plutôt un fileyeur ou un ligneur) faisant la même route, l'homme de barre ne bronche pas alors que 200 m devant, le "petit bâteau" modifie un peu sa route, croisant la notre pour que l'express-côtier le double à une distance de 50 m environ.
Il y a une petite houle de 2 à 3 m qui nous "balance" un peu alors que le "chalutier" passe chaque vague dans une gerbe d'eau submergeant tout son avant.
A notre retour au salon panoramique, ça remue de plus en plus et les passagers le désertent à la vitesse grand V...