Aujourd'hui, à l'aube, le ciel est entièrement
bleu :o)) Nous sommes encore au nord du cercle pôlaire que nous franchirons
vers 9 H 15. Auparavant, la route de l'express-côtier slalome entre
de nombreux îles et îlots sur une mer plate où se reflètent
les rayons du soleil.
Là-bas, au loin à l'est au delà des
îlots, la lumière de l'aube met en évidence les faces
exposées des montagnes au fond des fjords contrastant très
nettement avec les faces des sommets encore à l'ombre. J'en tire
quelques clichés au 24x36 qui se révéleront très
beaux
Nous passons également "au milieu" d'une
ferme aquacole : les quais et bâtiments à l'est et les cages
à saumons à l'ouest. J'avais photographié cette exploitation
lors de mon voyage de septembre 1999. En fait, il s'agit de l'ancien comptoir de Selsøyvik sur l'île de Rødøy. Beaucoup de ces anciens comptoirs le long de la route de l'hurtigruten sont assez caractéristiques.
Hélas, le ciel se couvre vers 10 H et est franchement gris à 11 H quand nous arrivons à Nesna. 20 à 30 cm de neige fraîche y sont tombés cette nuit et... les 3 sparks sont déjà prises quand j'en demande une... m'enfin :-((. Si je n'avais guère de concurrent à l'aller vers le nord, il y a plus de jeunes amateurs de glisse au retour.
Je fais donc un tour dans les ruelles du village où oeuvrent les chasse-neige de gabarit divers.
Quand nous arrivons à Sandnessjøen, le ciel est toujours couvert. Je vais déjeuner tôt pour être sur le pont à 14 H quand nous passons devant les 7 Soeurs... Mais le ciel est encore plus encombré et nous ne voyons pas grand'chose (encore moins qu'en avril 2000).
Entre Sandnessjøen et Brønnøysund, le dégel sur les ponts s'est encore nettement accéléré. Je vais pouvoir quitter mes après-skis... Du moins pour aller sur les ponts, à terre, c'est autre chose.
Même si le ciel est encore couvert en fin d'après-midi
à Brønnøysund, les rayons du soleil percent
parfois la couche nuageuse
Peu après Brønnøysund, le M/S Polarlys fera un détour pour permettre de voir le "trou" du Torghatten malgré la pénombre du crépuscule.
Le soir, lors de l'escale à Rørvik,
l'officier chargé de la sécurité, m'a demandé
ma carte de passager ou ma clé de cabine à la sortie du M/S Polarlys
même si j'étais déjà passé je ne sais
combien de fois devant lui en le saluant. Pourquoi cet excès de zèle
? en 10 jours, il avait quand même eu le temps de me repérer
vu, le petit nombre de passagers. Ensuite, à chaque entrée
/ sortie, je lui montrais ma clé ostensiblement, presque sous le
nez, quand il était de service. A ce sujet, j'ai trouvé le
personnel du M/S Polarlys moins accueillant que ceux du M/S Vesterålen et
du M/S Nordnorge : le maître d'hôtel qui ne cherche pas à
regrouper les passagers francophones (même si en dehors des repas,
je ne cherchais pas spécialement leur compagnie), l'officier chargé
de la sécurité, l'accompagnatrice agréable mais il
ne fallait pas trop lui demander quelque chose d'"extra-ordinaire".
Par contre, le personnel hôtelier et d'accueil... nickel